Épidémies (de la série Naples)
Ernest PIGNON-ERNEST
1990
80 sérigraphies sur papier journal d'après un dessin au fusain sur papier
environ 200x80cm chacune
Ernest PIGNON-ERNEST
1990
80 sérigraphies sur papier journal d'après un dessin au fusain sur papier
environ 200x80cm chacune
MOTS CLÉS : dessin, in situ, clair-obscur, street art
« L’œuvre c’est l’intervention de mes dessins dans la rue »
E. Pignon-Ernest.
E. Pignon-Ernest.
Cette série de 80 sérigraphies a été réalisée à Naples par Ernest PIGNON-ERNEST entre 1988 et 1995 d'après un dessin original au fusain et à la pierre noire. L'artiste réalise ses œuvres sur des chutes de papier journal, support qui n'est pas du tout adapté au dessin mais qui a l'avantage d'être très fin. Les dessins collés directement sur les façades de la ville épousent donc le moindre relief, la moindre anfractuosité des murs, permettant à l'artiste de fondre ses œuvres dans le paysage urbain.
Pour l'artiste, trois éléments vont déterminer l'accrochage de cette œuvre :
- La lumière : Ernest PIGNON-ERNEST va repérer les lieux qui peuvent servir à accueillir son travail à différents moments de la journée. Il faut que la lumière du lieu soit compatible avec celle de son dessin d'origine. Ici les deux personnages s'engouffrent dans un passage sombre, le noir semble les aspirer dans le mur.
- Le sol : pour cette œuvre, Ernest PIGNON-ERNEST a choisi uniquement des murs devant lesquels le sol est recouvert de grandes dalles noires. Ces dalles font partie de l'histoire de Naples, elles sont en effet réalisées avec de la lave du Vésuve, volcan tout proche dont la menace pèse sur la ville depuis des siècles.
- L'architecture du lieu : pour que l’œuvre s'intègre au mieux dans la ville, l'artiste utilise tous les détails de l'architecture. Le porche qu'il dessine fait échos aux différents éléments présents sur les murs : plaque avec le nom des rues, fenêtres et portes réelles. La main tombante du personnage est placée de manière à reposer sur les pavés de lave noire, faisant le lien entre l'espace du mur (qui est aussi celui de l’œuvre) et le sol.
Pour l'artiste, trois éléments vont déterminer l'accrochage de cette œuvre :
- La lumière : Ernest PIGNON-ERNEST va repérer les lieux qui peuvent servir à accueillir son travail à différents moments de la journée. Il faut que la lumière du lieu soit compatible avec celle de son dessin d'origine. Ici les deux personnages s'engouffrent dans un passage sombre, le noir semble les aspirer dans le mur.
- Le sol : pour cette œuvre, Ernest PIGNON-ERNEST a choisi uniquement des murs devant lesquels le sol est recouvert de grandes dalles noires. Ces dalles font partie de l'histoire de Naples, elles sont en effet réalisées avec de la lave du Vésuve, volcan tout proche dont la menace pèse sur la ville depuis des siècles.
- L'architecture du lieu : pour que l’œuvre s'intègre au mieux dans la ville, l'artiste utilise tous les détails de l'architecture. Le porche qu'il dessine fait échos aux différents éléments présents sur les murs : plaque avec le nom des rues, fenêtres et portes réelles. La main tombante du personnage est placée de manière à reposer sur les pavés de lave noire, faisant le lien entre l'espace du mur (qui est aussi celui de l’œuvre) et le sol.
''Je travaille sur les villes, ce sont mon vrai matériau,
je m'en saisi pour leurs formes, leurs couleurs,
mais aussi pour ce qu'on ne voit pas ;
leur passé ou leurs souvenirs qui les hante''
Ernest Pignon Ernest
je m'en saisi pour leurs formes, leurs couleurs,
mais aussi pour ce qu'on ne voit pas ;
leur passé ou leurs souvenirs qui les hante''
Ernest Pignon Ernest
Autres œuvres de la série Naples, réalisées par Ernest PIGNON-ERNEST entre 1988 et 1995 :